Le cèdre rouge de l’Est
Le cèdre rouge de l’Est est un conifère à croissance lente, originaire de l’est de l’Amérique du Nord, qui est extrêmement adaptable à différents sols et conditions de culture. Le nom de l’espèce est un abus de langage, car il s’agit en réalité d’un genévrier. Cette espèce adaptable peut pousser presque partout, lui conférant une variété d’utilisations dans le jardin. Elle a permis aux horticulteurs de développer des cultivars spécifiques pour répondre aux besoins paysagers dans presque toutes les situations.
Dans l’ensemble, le type sauvage du cèdre rouge de l’Est est un conifère à aiguilles attrayant, avec une excellente valeur ornementale grâce à son intérêt hivernal, qui provient de ses étonnants fruits ressemblant à des baies bleues et de son écorce magnifique. Pour ceux qui cherchent à ajouter de la valeur écologique, ces mêmes cônes constituent une source alimentaire privilégiée pour les oiseaux et la faune indigènes, tandis que son feuillage dense et luxuriant offre un excellent habitat.
Un cèdre rouge de l’Est ou l’un de ses nombreux cultivars peut être un excellent choix si vous souhaitez ajouter un conifère à votre paysage. Bien qu’il ne soit pas invasif, il s’agit d’un arbre colonisateur, donc si vous en plantez un, attendez-vous à en voir beaucoup d’autres apparaître dans la région environnante.
Nom commun | Cèdre rouge de l’Est |
Nom botanique | Juniperus virginiana |
Famille | Cupressaceae |
Type de plante | Conifère à aiguilles |
Taille adulte | 9-20 m de haut, 2,5-7,5 m de large |
Exposition au soleil | Plein soleil |
Type de sol | Riche, humide, légèrement acide, bien drainé |
pH du sol | 4,7-7,8 |
Zones de rusticité | 2-9 (USDA) |
Zone d’origine | Est de l’Amérique du Nord |
Taux de croissance | 30-60 cm par an |
Attributs du cèdre rouge de l’Est
- Pyramidal
- Résistant au sel
- Des cultivars sont disponibles
- Se transplante bien
- Bon pour le bonsaï
- Valeur écologique
- Résistant aux cerfs
- Résistant au noyer noir
- Résistant à la pollution de l’air
Prendre soin d’un cèdre rouge de l’Est
Planter un cèdre rouge de l’Est peut être une grande décision qui nécessite un peu de réflexion. C’est un grand arbre qui pousse lentement, ce qui signifie qu’il sera présent pendant un certain temps. Heureusement, bien qu’il puisse représenter un investissement important en termes d’espace, sa relative facilité d’entretien signifie que vous n’aurez pas à y consacrer beaucoup de temps une fois qu’il sera établi dans le paysage. Étant une espèce pionnière (c’est-à-dire une espèce robuste qui est la première à coloniser des environnements stériles), il ne lui faut pas grand-chose pour s’établir dans un endroit donné. Les soins à apporter à cette espèce concernent principalement la protection des autres arbres de la région contre les agents pathogènes que le cèdre rouge de l’Est peut transporter et s’assurer que son potentiel de colonisation ne lui permet pas de prendre le dessus sur les zones où les semis ne sont pas souhaités.
Lumière
Un jeune cèdre rouge de l’Est se développera bien en plein soleil à mi-ombre, mais à mesure qu’il vieillira, il prospérera mieux en plein soleil. Les arbres cultivés à l’ombre devront rivaliser pour la lumière du soleil et adopteront une forme arbustive à faible croissance, avec une croissance plus horizontale que verticale. Si deux arbres se font concurrence, envisagez d’en retirer le plus petit pour permettre à l’autre de bénéficier pleinement du soleil à mesure qu’il s’établit.
Sol
Les conditions du sol dans lequel est planté un cèdre rouge de l’Est ont peu d’importance pour sa vigueur et sa santé globales. L’espèce prospère dans des sols pauvres que d’autres arbres ne pourraient pas tolérer, ce qui lui permet de s’épanouir dans des conditions les plus intolérables. Lorsqu’il est planté dans de bonnes conditions, il se développe extrêmement bien, s’établit rapidement et montre une augmentation marquée de son taux de croissance. Les conditions préférées de cet arbre seraient un sol riche, limoneux, constamment humide et bien drainé. Extrêmement adaptable, la seule condition que le cèdre rouge de l’Est ne peut tolérer est l’eau stagnante. À l’exception des racines constamment gorgées d’eau, cette espèce peut faire face à presque tous les types de sol.
Eau
Au départ, alors qu’il s’établit, votre cèdre rouge de l’Est nécessitera une bonne quantité d’eau jusqu’à ce que ces besoins diminuent et que l’arbre devienne capable de résister à des conditions de sécheresse assez sévères. Jusqu’à ce qu’il soit établi, juste après la plantation, il est nécessaire de fournir un arrosage supplémentaire au cèdre rouge de l’Est pendant les deux premières saisons de croissance. Évaluer les besoins en eau en fonction de l’humidité du sol est le meilleur moyen de satisfaire cette espèce, car l’arbre exige constamment un sol humide sans permettre à l’eau stagnante de s’accumuler. Une bonne méthode pour juger est de plonger votre doigt dans le sol jusqu’à une profondeur de 5 cm et de ressentir l’humidité du sol. Il est temps d’arroser votre jeune arbre si le sol est sec. Continuez cette pratique pendant les deux premières saisons de croissance, en vérifiant quelques fois par semaine, surtout en été, et plus souvent s’il y a des conditions de sécheresse. À partir de la troisième année, vous devriez pouvoir commencer à réduire l’arrosage.
Température et humidité
La portée du cèdre rouge de l’Est est immense, s’étendant du Canada côtier de l’Est jusqu’à la côte du Golfe des États-Unis. Il existe d’énormes différences de température dans cette vaste région, mais le cèdre rouge de l’Est s’adapte à toutes. La constante est que les températures dans sa zone de croissance n’atteignent jamais les extrêmes. Pour garder votre cèdre rouge de l’Est en bonne santé et heureux, imitez son habitat naturel et cultivez-le dans des températures modérées dans des zones qui ne poussent pas les limites extrêmes. Le maintenir dans ses zones de confort de USDA 2-9 garantira qu’il prospérera.
Engrais
En général, les cèdres rouges de l’Est n’ont besoin d’aucun engrais supplémentaire. L’espèce prospère dans des sols pauvres en tant qu’espèce pionnière. L’ajout d’engrais supplémentaire est inutile, surtout pour les arbres de type sauvage. Les variétés naines ou les variétés avec des formes uniques, comme les cultivars portant beaucoup de fruits, peuvent nécessiter des fertilisations spécifiques. Il est préférable de consulter toute documentation concernant le cultivar particulier pour connaître ses besoins exacts.
Types de cèdre rouge de l’Est
Juniperus virginiana possède de nombreux cultivars avec différentes caractéristiques pour répondre à vos besoins fonctionnels et esthétiques. Avec près de 40 cultivars disponibles allant de nains à pleureurs, et offrant une excellente résistance aux maladies, rien ne devrait vous empêcher de planter cette espèce dans votre paysage.
- Juniperus virginiana ‘Burkii’: Ce cultivar mâle a une forme pyramidale allant de 3 à 4,5 m de hauteur avec une haute résistance à la rouille du pommier.
- Juniperus virginiana ‘Pendula’: Ce cultivar femelle a un port retombant et une abondance de fruits.
- Juniperus virginiana ‘Grey Owl’: Le cultivar nain avec un taux de croissance extrêmement lent atteint environ 1,8 m de large et 0,9 m de haut.
- Juniperus virginiana ‘Emerald Sentinel’: Ce cultivar est superbement vigoureux et résistant, prospérant dans des conditions extrêmes tout en restant esthétiquement plaisant.
Ravageurs et maladies des plantes courants
Heureusement, le cèdre rouge de l’Est est exempt de maladies graves et de problèmes de ravageurs. La seule préoccupation majeure que beaucoup rencontreront est que l’espèce agit comme un hôte alternatif pour une maladie fongique, la rouille du pommier. Bien que cette maladie cause peu de dommages au cèdre rouge de l’Est lui-même, elle peut causer de sérieux problèmes aux arbres de la famille Malus, causant souvent des dommages aux feuilles et aux fruits.
Au début du printemps, des gales fongiques apparaîtront sur le cèdre qui doivent être traitées avec un fongicide à base de cuivre pour prévenir la propagation de la maladie à tout arbre susceptible à proximité. Pour être prudent, tous les arbres de la famille Malus doivent être maintenus à 150-300 mètres de tout hôte possible.